« Aujourd’hui, on n’y est pas ». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le président de la République en personne, Emmanuel Macron, qui l’a reconnu le samedi 28 janvier, dans une vidéo publiée au sortir du tout premier Conseil de la planification écologique. En matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, vous le savez, on le répète depuis le début de ce podcast, le compte n’y est toujours pas pour atteindre les grands objectifs que la France s’est fixée. Au fond, les calculs sont assez simples: selon le chef de l’Etat, il faut carrément « doubler le taux d’effort par rapport à ce qu’on a fait ces cinq dernières années » pour atteindre les cibles fixées à l’échéance 2030.
Si l’objectif a le mérite d’être clairement fixé, il reste cette sempiternelle et épineuse question: comment? Une question qui en amène automatiquement tout un tas d’autres: avec quels moyens, pour quelles priorités, selon quelles méthodes? Quels nouveaux acteurs et quels nouveaux types de financements pourrait-on envisager de mobiliser pour faire face à l’ampleur du défi? Ces questions, s’il en est bien un qui les affronte, c’est David Djaïz, lui qui se trouve actuellement au cœur du réacteur des politiques publiques, en tant que rapporteur général du Conseil National de la Refondation lancé l’an passé par Emmanuel Macron.
Il ne pouvait donc y avoir meilleur témoin que David Djaïz pour clôturer cette première saison de Billet vert!