Tout est parti d’un retour de soirée, vers la Gare de l’Est, à Paris, où la vue de sans-abris, dans le froid, l’a incité à monter « une petite initiative » pour leur donner de quoi manger.
Puis il y a eu pour Mounir Bouabdellah la découverte de l’associatif, via un festival de breakdance, l’organisation de la Dictée Voltaire à Aulnay-sous-bois, un drame familial et l’envie de montrer qu’on peut être d’Aulnay et ne pas rêver que de rap ou de foot pour s’élever. « L’Institut de l’Engagement a bouleversé ma vie« , dit-il.
Mounir Bouabdellah est venu nous raconter ce parcours dans lequel il a fait de l’autocensure son ennemi.