Vous ne trouverez pas d’essence en allant dans une station, alors dirigez-vous plutôt vers un kiosque à journaux, vous y trouverez une toute autre merveille : le dernier So good ! Avec un formidable dossier sobriété, garanti sans ministre en col roulé, mais aussi une enquête sur les drag-queens nouvelles icônes pop, le portrait d’Alberto Torres Ramirez, le franc-tireur soigneur des fumeurs de crack et bien d’autres histoires.
Avant, c’était simple: la sobriété était l’état dans lequel tout conducteur est censé être avant de souffler dans le ballon. Puis le mot est sorti d’une sphère d’initiés, naviguant entre décroissance, post-croissance ou frugalité. Et brusquement, avec la crise énergétique, il est devenu le mot de la rentrée. Un mot synonyme de ministres en col roulé ou en doudoune à fleurs, mais surtout de restrictions, de contraintes et de privations inatteignables. Grave contresens. La sobriété est à portée de main, et surtout, elle est la promesse pour vous d’une vie meilleure. Less is more, bien entendu.
Plus sobre la vie, mais pas moins funky
C’est le sujet d’un dossier de 22 pages dans le nouveau numéro. Avant d’y entrer, il va falloir passer un test implacable, qui fera de vous un frugal radical, un écolo mou ou un libertaire pollueur. Et il faudra se rendre à l’évidence : pour éviter à la planète la même fin que dans le film Don’t Look Up, votre quotidien va devoir changer. À quoi va-t-il alors ressembler? Et est-ce vraiment dramatique? Assurément pas, démontre notre guide pratique. Inviter la sobriété dans nos vies est même la promesse d’une vie meilleure. Une vie où votre peau est superbe et votre haleine plus fraiche, une vie où la ligne « contraventions » a disparu de votre budget mensuel, une vie où vous ne vous roulez plus en boule de rage parce que vous avez perdu vos affaires. Dans ce dossier, Yannick Servant, raconte aussi l’histoire de la Convention des entreprises pour le climat, ou ce qu’il advient lorsqu’on réunit 150 entreprises françaises pour qu’elles entament une transition écologique accélérée. Puis, direction Dieulefit, petit village de la Drôme, où sobriété rime avec solidarité et convivialité.
Mais ce n’est pas tout
Au programme encore de ce numéro, une histoire belge, qui réunit des prisonniers et quarante ukulélés à la maison d’arrêt de Marche-en-Famenne, une enquête à paillettes qui se penche sur les drag-queens, passées de figures de l’underground à icônes pop ou encore le portrait d’Alberto Torres Ramirez, le franc-tireur soigneur des fumeurs de crack porte de la Villette, surnommé « l’homme magique ». Un numéro à savourer tout l’hiver, chaï latte au lait de millet fumant à la main, et chaussettes triple épaisseur aux pieds, fabrication 100% française écoresponsable évidemment.
Bonne lecture !
Les équipes de So good.