C’est un revirement des plus inattendus. Après des années de lobbying afin d’empêcher toute législation de ce type, Apple a récemment déclaré soutenir une loi californienne, actuellement en discussion, qui entend forcer les fabricants d’électronique grand public à garantir la réparabilité de leurs produits.
Souvent attaquée pour l’obsolescence programmée de son matériel, la célèbre firme de Cupertino a-t-elle enfin cédé face aux pressions des associations de défense des consommateurs et de protection de l’environnement ? Dans une lettre adressée à la sénatrice démocrate Susan Talamantes Eggman, le 22 août dernier, la multinationale à la pomme a officiellement apporté son soutien à la loi, intitulée “Right to Repair Act”.
Trois États bientôt et demain, le pays tout entier ?
Que contient cette future loi ? Une fois votée, elle exigerait des fabricants de produits électroniques « de mettre à disposition, dans des conditions justes et raisonnables, les moyens d’effectuer diagnostic, entretien et réparation des produits ». Scénario jusque-là honni par le fabricant d’iPhone. Mais cette fois, le géant Américain n’a pas vraiment eu le choix. En mai dernier, le « Right to Repair Act » avait déjà été adopté par le Sénat californien à l’unanimité. Il ne reste donc qu’une dernière étape : son vote à l’Assemblée, dont l’issue – d’après les médias américains – semble quasi certaine. À noter également que dans l’État de New York et du Minnesota, deux lois similaires ont déjà été promulguées. Autant de bonnes nouvelles pour celles et ceux qui militent pour une législation en la matière enfin nationale.
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