La petite sirène et ses amis, Sébastien et Polochon, peuvent enfin respirer. Car vient de naître le tout premier traité international pour protéger la biodiversité en haute mer. Un accord conclu par une centaine de membres des Nations Unies, visant à contrecarrer les menaces qui pèsent sur les écosystèmes marins des eaux internationales. Ces eaux situées en dehors des juridictions nationales représentent 60% de la surface totale des océans.
“Le navire a atteint le rivage”, a annoncé au siège de l’ONU Rena Lee, présidente de la conférence à l’origine de l’accord. N’allez pas croire que tout ceci est arrivé d’un claquement de doigts : il a fallu près de quinze ans de discussions pour obtenir le texte, dont quatre de négociation formelle. Le jeu en valait la chandelle : le texte est légalement contraignant, ce qui signifie que son non-respect peut entraîner des sanctions juridiques et économiques. Le traité fixe en outre un objectif ambitieux : protéger au moins 30% de la biodiversité de haute mer.
C’est que la surpêche et l’acidification des océans, qui menacent les eaux internationales, participent à l’effondrement des espèces microscopiques, pourtant essentielles pour absorber le CO2. Reste aux États à adopter, signer puis ratifier le traité. À terme, des aires marines protégées doivent être créées. Bam, dans les dents d’Ursula, la méchante sorcière des mers.
News tirée de la newsletter hebdomadaire So good Morning.