Attention, les Pays-Bas se (dé)voilent la face. Le 6 décembre dernier, le roi Willem-Alexander a annoncé le lancement d’une enquête indépendante sur le rôle de la famille royale dans le passé colonial du pays. L’enquête, qui durera trois ans, s’inscrit dans une dynamique d’excuses et d’introspection débutée il y a plusieurs années par l’État néerlandais. Ces 18 derniers mois, les maires de la Haye, Rotterdam et Utrecht ont présenté leurs excuses publiques pour le rôle de leurs villes dans l’esclavage. Et le 19 décembre prochain, le premier ministre Mark Rutte devrait prononcer un discours pour “rendre justice au sens et à l’expérience de l’esclavage passé” et annoncer un fond de 200 millions d’euros pour contribuer à la sensibilisation de l’histoire coloniale. Un musée décolonial en vue ? Suspense, réponse le 19 décembre.
Par Anton Stolper
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