La France va encourager la culture de protéines végétales dans le cadre de la Politique agricole commune : l’objectif est de doubler les superficies d’ici à 2030. Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ? Car les légumineuses sont le futur de l’humanité – comme les pois sauteurs l’alpha et l’oméga du fun. C’est en substance ce que disent des chercheurs de l’Inrae et d’AgroParisTech dans un récent article publié dans The Conversation, au détour duquel on apprend que les légumineuses, ce ne sont pas seulement les pois chiches, lentilles et autres “grainasses” à gousse. Le terme englobe aussi des plantes fourragères comme la luzerne et le trèfle, qui nourrissent les animaux d’élevage. Bref, qu’elles servent à nourrir les vaches ou vos estomacs, ces légumineuses pourraient bien devenir, demain, votre plat de résistance quotidien.
Cultiver ces plantes ne nécessite pas d’engrais chimiques, premier bon point. Par ailleurs, ces graines sont autant de protéines végétales qu’il n’est plus besoin d’importer depuis les forêts rasées du Brésil. Et manger des légumineuses, c’est aussi réduire la part des protéines animales, et donc par là, du soja brésilien qui nourrit ces bêtes.
Pour montrer la faisabilité de cette agriculture lumineusement légumineuse, les chercheurs ont d’ailleurs élaboré quatre scénarios d’action afin de montrer aux décideurs politiques qu’il est possible de se frayer un passage sur cette voie. Reste à voir si Emmanuel Macron mange suffisamment de dhals et de houmous pour défendre la cause.
Par Romain Salas
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