Visuel Les dé-influenceurs contre les influvoleurs?
08.02.23

Les dé-influenceurs contre les influvoleurs?

Dans Il était une fois… La vie, le mythique dessin animé des années 80 sur le monde fabuleux du corps humain, les sentinelles du corps humain, tels de petits insectes, étaient chargés de défendre notre système immunitaire. Leur version moderne, plus triviale, officie sur TikTok. Des sentinelles qui s’attaquent à une autre forme de virus : les influvoleurs, ces célébrités beauté et lifestyle qui vendent des rouleaux à glace pour visage et de l’après-shampoing pour séduire votre ex, le tout sans en avoir l’air.

L’enquête du Times, qui met en lumière le phénomène, appelle ces sentinelles des “dé-influenceurs”, comprenez des TikTokeurs qui vous présentent ce dont vous n’avez pas besoin. Un peu comme Booba l’a fait avec la femme d’affaires et agente d’influenceurs Magali Berdah, mais en moins trash. Fédérée par le hashtag #deinfluencing, le phénomène cumule déjà plus de 50 millions de vues. Une réponse directe au déluge marketing de produits sur les réseaux sociaux, souvent financés par des entreprises peu scrupuleuses.

Une de ces sentinelles, Elle Grey, 25 ans, pourfend fréquemment poudres autobronzantes et autres rouges à lèvres “plus rouges que rouges” sur sa page Basic of Course, suivie par 10 000 abonnés tout de même. Problème, certains petits malins proposent d’ores et déjà des produits en alternatives aux produits critiqués, des produits pas encore debunkés par la brigade des « désinfluenceurs ». Une histoire sans fin.

Par Romain Salas.
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