Visuel La Grèce récupère des centaines d’antiquités volées
25.05.23

La Grèce récupère des centaines d’antiquités volées

Lina Mendoni, la ministre grecque de la Culture, a annoncé la semaine dernière la restitution par l’Angleterre de 351 antiquités. Un trésor jusqu’alors entre les mains du négociant d’art britannique Robin Symes Limited.

Pas moins de 351 joyaux datés du Néolithique à l’époque byzantine, volés au temple du Parthénon à Athènes au début du XIXe siècle, vont être restitués aux Grecs. La lutte juridique aura duré 17 ans, a précisé la ministre Lina Mendoni. Parmi ces pièces ancestrales, une statuette de l’ère Néolithique de 4000 ans avant JC, une en marbre de Koré datée de 550-500 ans avant JC, ou encore une statue en bronze d’Alexandre le Grand de la deuxième moitié du IIe siècle. Des objets jusqu’à présent propriété de la large collection de Robin Symes, un célèbre négociant d’art dont la société est actuellement en liquidation. 

Des décennies de tractations 

Ce retour des œuvres s’inscrit dans le cadre de l’offensive grecque lancée depuis plusieurs décennies pour récupérer son patrimoine historique. En témoigne la restitution, en mars dernier, de trois fragments de la frise du Parthénon, exposés au Vatican depuis plus de deux siècles. Mais Athènes ne compte pas en rester là et attend toujours le rapatriement d’autres morceaux de la frise, abrités au British Museum de Londres. Le musée de l’Acropole d’Athènes a d’ailleurs déjà réservé un espace vide dans la perspective de ce retour espéré au pays. 

Un sujet à retrouver aussi dans 10 minutes pour sauver le monde, la quotidienne de So good Radio.