On a décidé cette semaine que nous ne parlerions pas du second tour qui approche. Non pas parce qu’on ne s’y intéresse pas, mais parce qu’on sait très bien que depuis une semaine on ne parle que de ça. Aussi parce que le slogan de cette newsletter est tout de même de vous donner envie de vous lever le matin. Du coup on voulait parler des scientifiques. Ce sont elleux qui nous alertent sur les risques du dérèglement climatique à coup de rapports du Giec. Ce sont elleux qui ont expliqué qu’il faut à tout prix maintenir la hausse des températures à moins de 2 degrés par rapport à l’ère industrielle, et idéalement 1,5 degrés. Lors de la COP26 à Glasgow en novembre dernier, le Programme des Nations Unies avait annoncé que malgré les plans et les promesses des 197 pays présents, on se dirigeait vers une hausse de 2,7 degrés avant la fin du siècle par rapport à l’ère pré-industrielle. Une “catastrophe climatique” selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Mais cette semaine, une lueur d’espoir est née. Une étude scientifique publiée dans la revue Nature a passé en revue les plans de décarbonisation mis à jour et améliorés par les pays pendant la COP26. Et bonne nouvelle, si chacun respecte ses engagements, on peut limiter le réchauffement climatique juste en dessous de 2 degrés. C’était le but des accords de Paris. Il y a même une très bonne nouvelle, c’est que c’est la première fois qu’un modèle de prédiction climatique et des scientifiques prédisent une hausse de moins de 2 degrés, et c’est uniquement grâce aux promesses et plans ambitieux des pays de réduire les émissions que c’est envisageable. La moins bonne nouvelle c’est que les accords de Paris expliquent que même à deux degrés la civilisation sur terre sera menacée. Pour empêcher le pire, il faudrait limiter à 1,5 les hausses de températures.
Et si les pays ont pris ces engagements, c’est en partie parce que nous, les citoyen·ennes leur avons mis la pression. C’est impossible à quantifier, mais les innombrables marches pour le climat, les discours passionnés des activistes, les études objectives mais alarmantes des scientifiques. Tous obligent au changement. Maintenant, il faut continuer. Et ça tombe bien parce qu’avec So good on a une proposition pour vous : La pépinière de So Good Radio, une bourse destinée aux primo-podcasteur·euses. La première bourse (Pep1) permettra le financement d’un podcast sur le thème “impact et innovation”. Avez-vous une idée ou un concept pour raconter l’histoire de personnes qui œuvrent pour rendre le monde meilleur, pour lutter contre le réchauffement climatique ou les inégalités ou simplement pour inspirer les auditeur·ices ? Proposez-le nous ! Et comme on pense qu’on ne peut jamais assez rigoler, la seconde bourse (Pep2) financera la production d’un podcast de chroniques humoristiques sur le sujet de l’impact positif.
Alors d’accord, on ne va pas changer le monde avec un podcast, mais c’est une façon comme une autre de continuer à faire parler de ces enjeux et des solutions qui nous permettront de mettre encore plus de pression sur les dirigeants en espérant rendre les objectifs de limiter le réchauffement climatique encore plus ambitieux. Alors si vous avez une idée, n’hésitez pas à nous l’envoyer avant le 25 avril à 14h à pepiniere@sogoodstories.com !