Une nouvelle ère dans la lutte contre l’endométriose? La start-up française Ziwig vient d’élaborer un test révolutionnaire pour repérer cette maladie gynécologique, au dépistage encore long et compliqué.
C’est une sacrée bonne nouvelle pour les femmes qui souffrent d’endométriose. La start-up lyonnaise Ziwig a mis au point un test salivaire pour détecter cette maladie chronique répandue. 10% des femmes en sont victimes dans le monde, et jusqu’à 2,5 million de personnes en France selon les chiffres du ministère de la Solidarité et de la Santé. Le test, nommé Endotest, permettrait un diagnostic rapide et efficace : quelques heures voire quelques jours, au lieu de 5 à 10 ans actuellement.
Des premiers résultats prometteurs
Ce diagnostic jusque là tardif, est d’autant plus préjudiciable que les conséquences sont douloureuses : source fréquente d’infertilité, responsable de fortes douleurs lors des règles ou de rapports sexuels. «Pendant ces années d’errance diagnostique, les douleurs peuvent évoluer» précise Philippe Descamps, gynécologue au CHU d’Angers au journal 20 minutes. Aujourd’hui le dépistage est principalement établi par IRM ou échographie pelvienne, contrairement au dispositif de Ziwig. Ce dernier repose ainsi sur l’intelligence artificielle qui analyse les séquences de la salive. Ce procédé inédit semble tenir ses promesses, comme l’atteste une récente publication scientifique parue dans le New England Journal of Medecine. potentiellement commercialisables d’ici la fin de l’année.
Un sujet à retrouver aussi dans 10 minutes pour sauver le monde, la quotidienne de So good Radio.